En marge de la finale de la 31e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN), le tout nouveau président de la FIFA, Gianni Infantino a congratulé le président de la Ligue de football professionnel guinéen, Antonio Souaré, par ailleurs candidat à la présidence de la Féguifoot. C’était lors du dîner offert aux invités de marque de l’instance africaine de football.
Par ces temps où tout se sait à la seconde grâce à la magie des technologies de l’information et de la communication, le premier acteur du football mondial sait mesurer à sa juste valeur la place qu’occupe chacun de ses collaborateurs dans la promotion de l’excellence sportive dans leurs pays respectifs.
Grosso modo, le président Gianni Infantino prête oreille attentive à tout ce qui est au programme surtout sur le continent africain auquel il accorde une attention toute particulière. Ce n’est donc pas surprenant que Gianni Infantino laisse entendre à tout le gotha du football mondial réuni au Gabon qu’il suit de très près les actes indélébiles que posent Antonio Souaré dans son pays. Et cela, bien avant son accession à la Commission du statut joueur de la FIFA.
Cette reconnaissance prouve que la qualité des investissements qu’il réalise en faveur du développement du football en Guinée est de notoriété publique. Sa contribution personnelle à l’implantation des infrastructures sportives et des centres de formation dans son pays se passe de commentaire. Sa participation au sponsoring des grandes épreuves de la CAF, dont le football des jeunes et des femmes est un exemple à suivre.
Quand le président Gianni Infantino montre à tous que ce sont-là des vecteurs de nature à faire évoluer de la meilleure façon le sport sur le continent africain, cela encourage davantage le président Antonio Souaré à poursuivre son action et à continuer à marquer de son empreinte le présent et l’avenir du football guinéen, africain et mondial.
Que cela soit donc souligné comme tel : Le président de la FIFA sait apprécier. Il sait décrire le prototype de dirigeant moderne. C’est-à-dire, un homme d’action qui sait comment et avec qui tracer un business plan et le réaliser dans les règles de l’art. Un modèle de réussite qui sait rassembler les hommes et les femmes de son pays et poser des actes d’intérêt national. Un manager des temps modernes capable de réunir des compétences et impulser une dynamique qui conduit au succès, à l’avantage de tous. En résumé, les compliments du président Gianni Infantino disent de Antonio Souaré de faire toujours plus pour le football.
Subséquemment, d’un point de vue général, l’on peut considérer qu’il s’agit bien d’une invite au rassemblement des élites pour mieux promouvoir la qualité et la représentativité des organisations faîtières du football, en un mot le professionnalisme et le leadership pour assurer un présent décent et un avenir éclatant au football. C’est aussi un souhait que des hommes et des femmes de tous les horizons se donnent la main pour mettre fin à l’amateurisme qui a longtemps gangrené le football dans plusieurs pays du monde. Comme c’est le cas actuellement en Guinée où, à tous les niveaux, les dirigeants éclairés du football forment un noyau dur autour du candidat Antonio Souaré capable d’apporter le changement à la Féguifoot le 28 février prochain. Un rendez historique. Un événement unique devant faire tourner définitivement la page de la médiocrité, de l’amateurisme, de la navigation à vue et de la prise en otage du siège et des ressources de la fédé.
Le président Gianni Infantino porte également la certitude objective que le football de tous les pays doit évoluer au détriment des certitudes subjectives qui nuisent à l’évolution du football d’aujourd’hui.
C’est dans ce même contexte de sensibilité et de dévouement que l’Union des journalistes sportifs du Mali, et l’Association de la presse sportive du Burkina Faso ont décerné le Prix Nyangara d’Or du meilleur manager à investir dans le sport en Afrique à Antonio Souaré, et au président Issa Hayatou à Libreville, en marge de la CAN-Gabon 2017.
En cherchant à comprendre le pourquoi tous ces compliments et distinctions adressés à l’homme Antonio Souaré, qui fait l’unanimité autour de lui pour que le football guinéen ne sombre pas, l’on se rend compte que c’est simplement grâce à la clairvoyance de l’homme et sa volonté d’agir uniquement dans le sens du pragmatisme.
Une évidence qui met un point à ces lignes par cette citation du philosophe français Henri Bergson appelant à faire en sorte : « que l’avenir ne soit plus ce qui va arriver, mais ce que nous allons en faire », le 28 février prochain en élisant Antonio Souaré à la présidence de la Féguifoot.
Par Ibrahima Diallo
Directeur général de la radio Liberté FM