Ouf ! Depuis belle lurette le stade de l’unité de Nongo, considéré comme l’un des meilleurs complexes sportifs en Afrique de l’ouest avec sa capacité d’accueil de 50.000 places, devrait abriter les matchs de football. Malheureusement vue l’incapacité des autorités sportives guinéennes, ce bijou reste toujours inachevé.
Le pire aujourd’hui est que, ce stade serait entrain de céder pour un bail de 33 ans au profit d’un operateur économique guinéen, selon un confrère. A en croire à la même source, le contrat de bail va réduire le pourcentage de l’Etat guinéen à 10% des recettes à chaque événement organisé sur ce site de compétition. Et donnerait un chiffre d’affaire de 90% à l’opérateur supposé d’être le gestionnaire du site.
Alors que visiblement, un tel contrat risquerait aussi d’avoir des conséquences négatives sur l’organisation des matchs à l’intérieur de ce stade. Puisqu’on nous apprend ceci : «Même les matches des Équipes Nationales, la Feguifoot et le Ministère en charge des Sports sont obligés de payer la location du Stade sans oublier les évènements Culturels qui y seront organisés dans ce Stade situé dans la banlieue NORD-EST de Conakry», indique notre confrère.
Le stade de l’unité de Nongo est construit en grande partie sur financement sain et propre de la République populaire de la chine à la hauteur de cinquante millions de dollars (50.000.000) USD. Par contre la finition qui constituait les toilettes et parking revenait à la guinée, et le montant pour y arriver s’élevait à trois milliards cinq cent millions de franc guinéen. Un montant qui aurait grimpé aux dernières nouvelles jusqu’à cinquante un milliards cinq cent millions de franc guinéen, on ne sait pourquoi ce gonflement de fond.
Certes bailler un stade de haut de gamme, comme celui de Nongo à Conakry se doit de suivre la rigueur des textes. Si seulement, il existe des textes qui puissent permettre de passer un bail du genre.
Il faut plutôt savoir que la Guinée ne compte qu’un seul stade (28septembre) homologué, qui est également très anciens avec un espace de 25.000 places.
Pour l’instant aucun doigt accusateur ne peut s’adresser en direction du ministère des Sports, car selon des indiscrétions, les cadres du département des sports voient d’un œil critique ce bail, d’où la création d’un slogan: « Touches pas à mon Stade ».
Notre rédaction s’interroge alors sur la question de savoir qui pilote ce dossier du contrat de bail ?
Nous y reviendrons…
Hamidou Lebanks BANGOURA +224628959404