Il y’a trois ans jour pour jour depuis la désignation de la guinée Conakry comme pays organisateur de la coupe d’Afrique des nations de football (CAN 2023) le 20 septembre 2014 par le comité exécutif de la CAF d’alors. Durant cette période de trois ans, le pays n’a toujours pas entrepris les travaux d’infrastructure qui rentrent dans le cahier de charge de l’organisation de la messe du football africain, au contraire la guinée a perdu trois ans sans posé d’acte majeur sur le terrain.
Organiser la coupe d’Afrique des nations de football demande de gros moyens à investir dans la réalisation des infrastructures de tout genre. Notamment : les stades, les hôtels, les routes, les aéroports, le réseau de communication (internet), les structures sanitaires etc. Rien qu’a s’en tenir aux éléments cités précédemment peut-on dire que la guinée est entrain accusé du retard pour rassurer son peuple sportif, les observateurs de sa capacité à abriter cette fête sportive dont l’organisation lui a été gratifiée vu qu’elle avait postulé pour l’édition de 2019. Quand le comité exécutif de la confédération africaine de football (CAF) désignait la guinée comme pays organisateur de la CAN 2023, à l’époque présidé par Issa Hayatou, le nombre de pays participants était à 16. Mais, cette formule vient d’être abolie et revue à la hausse à 24 équipes participantes désormais. Dès l’édition 2019 au Cameroun, cette nouvelle formule va entrer en vigueur. C’est la décision prise par le nouveau comité exécutif de la CAF dirigé par son nouveau président Ahmad Ahmad lors du récent symposium au Maroc.
Une nouvelle décision qui risque fort d’endurcir les choses pour la guinée. En réalité le seul acte posé en vue des préparatifs de l’organisation de la CAN en guinée est la mise en place par un décret présidentiel le comité d’organisation de la CAN 2023 (COCAN) il y’a quelques mois passés. Ce comité est présidé par l’actuel président de la fédération guinéenne de football, Antonio Souaré, mais le chic est que depuis ce décret de COCAN rien d’autres n’est à compter. Ledit comité ne dispose pas de siège ni de budget de fonctionnement pour lui permettre d’entreprendre les travaux, ça ne se reste que les préliminaires. Avec la nouvelle formule de 24 équipes, chaque pays organisateur doit disposer de six stades de compétition sans compter les hôtels, les stades d’entraînement, les routes etc. Malheureusement, notre guinée ne dispose que le vieux stade du 28septembre, le seul homologué, qui est aussi sur le point de céder vu la vétusté de l’infrastructure. L’autre stade existant dans le pays c’est celui de Nongo avec une capacité de 50.000 places assises, mais qui peine à connaître les travaux d’achèvement.
Enfin, nous sommes aux portes de la fin d’année 2017, bientôt 2018, il va rester combien d’année pour arriver en 2023 ?
À chacun d’y tirer une conclusion…
Sportivement vôtre !
Djoulaikha Sagno