Au cours de cette session déroulée en présence des médias locaux, le président du COCAN et par ailleurs, ministre de la Jeunesse et des Sports, Lansana Béa DIALLO a tout d’abord souligné qu’abriter un événement sportif de grande envergure comme la CAN est une opportunité de développement pour un pays hôte. « L’analyse qu’on a fait de la CAN 2025, c’est que ce n’est pas organiser un match de football. Mais c’est de nous dire que la CAN est en réalité un vecteur de développement. Et, ce vecteur de développement, c’est aussi dire que c’est un processus qui nous invite dans une nouvelle dimension (…) ».
Une dimension surtout en matière de qualités infrastructurelles. Toutefois, le ministre des Sports a réitéré l’engagement des autorités guinéennes à réussir l’organisation de cette 35è édition de la fête du football africain. C’est un pari qui engage toute une équipe gouvernementale. « Le défi qui nous attend aujourd’hui, à partir du moment où, on a fait une priorité nationale ce projet, cela veut dire que tous les moyens de la nation seront mis à disposition pour relever le défi, pour réussir ce grand challenge (…). Le défi est donc tellement colossal, que pour pouvoir le relever il faut qu’on ait un soutien effectivement de nos frères du continent africain qui nous accompagnent notamment dans le processus dans lequel on s’est inscrit. Aujourd’hui on est une équipe qui marche, on est une équipe qui avance. Et on a aujourd’hui tout le soutien du gouvernement pour relever le défi ».
Requinqué à bloc, surtout après les décrets du Chef de l’Etat faisant du programme CAN 2025 « une priorité nationale », le président du COCAN a trouvé les mots justes pour convaincre les émissaires de la CAF. « Je voudrais dire une chose à la CAF ici. C’est que l’inscription du processus dans lequel nous sommes aujourd’hui, avec toutes les entreprises qui ont été effectivement choisies (le choix il a été très stratégique insiste-il), surtout quand le grand chef (le Chef de l’Etat ndlr) dit : ‘’c’est une priorité, on va le faire’’ et à travers toute l’équipe (le gouvernement) autour de moi, on va me faire une passe. Et cette passe me permettra de faire un goal, et ce goal sera la CAN 2025 ».
Séance tenante, une vidéo sur le niveau d’exécution du projet et les activités en cours de réalisation a été projetée pour les missionnaires de la CAF. Une manière d’illustrer les propos du président COCAN.
Visiblement convaincue par la volonté politique affichée par le pouvoir de Conakry d’organiser cet événement sportif, la délégation de la CAF, a réaffirmé sa volonté « d’aider » la Guinée dans l’accomplissement de sa mission. Pour le chef de mission, le Béninois Mathurin De Chacus, leur présence en Guinée ne vise pas à retirer l’organisation de la CAN à la Guinée. « Nous ne sommes pas venus pour retirer l’organisation à la Guinée. Nous sommes venus pour voir si la Guinée a des propositions pour convaincre la Confédération Africaine de Football (CAF) à lui faire toujours confiance pour l’organisation de cette CAN 2025 ».
Après le siège du COCAN la mission de la CAF a pris la direction du Palais Mohamed V où elle sera reçue en audience par le président de la Transition, le colonel Mamadi DOUMBOUYA !
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