Le football féminin en guinée souffre de manque criard de soutien financier depuis des années et toujours, le défi reste in surmonter.
Alors que la confédération Africaine de football (CAF) l’institution dirigeante du football sur le continent alloue chaque année un budget conséquent aux différentes associations de football affiliées à elle. Dans ce budget alloué chaque année, le football féminin a une côte part mineure dedans qui se chiffre à 15%. En dépit de son faible taux de pourcentage il se trouverait aussi mal géré par des mains sales qui ne pensent qu’à gonfler leurs poches personnelles.
C’est le cas en guinée où le football masculin est uniquement considéré par les dirigeants, même là aussi les bavures ne finissent guère sur les questions de primes à l’occasion de chaque match. Quant au football féminin, il est pratiqué dans l’amateurisme, les joueuses non pas de championnat ni de compétition de maintien de forme, elles sont abandonnées à elles-mêmes et au compte de leurs entraineurs. C’est dans ces conditions pitoyables mélancoliques et déplorables que ces filles guinéennes se préparaient pour affronter le Sénégal en aller et retour dans le cadre des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations de football catégorie Dames (éliminées déjà). Elles n’avaient pas de transport ni la restauration après chaque entrainement, selon un responsable de cette équipe sous anonymat se confie : « après chaque entrainement on demandait à chaque fille d’où loge-t-elle en fonction de son éloignement on lui remet le transport qui variait entre 1.500gnf et 2.500gnf il n’y avait pas de restauration… ». Une situation pénible, difficile à admettre et qui pénaliserait toujours l’évolution du football féminin en Guinée. Les « salauds » assis dans leurs bureaux climatisés se servent du football alors qu’ils se devaient de servir le foot guinéen en vue de son progrès afin de permettre à cette équipe d’avoir le niveau compétitif amélioré et adapté à la réalité du moment.
Le constat amer part de l’amateurisme aux opportunismes, tout récemment on entendait la grande mamaya sur le coup d’envoi du championnat féminin en guinée entamé et arrêté (2semaines) on ne sait pourquoi ? Un championnat d’ailleurs qui portait ridiculement le nom de la première dame de guinée «Hadja Djènè KABA CONDE», une manière pour eux « soi-disant organisateurs» de s’inviter dans l’économie de Madame Condé. Pourquoi cette escroquerie de faire porter le trophée du championnat à la première dame? Et pourtant un pourcentage minime qu’il soit est également accordé pour le fonctionnement du foot féminin, hélas les « salauds » se servent constamment.
Bref, il y a lieu de comprendre et de faire comprendre que ces filles ont tout délaissé pour faire du football de leur crédo. Sous les rayons brûlant du soleil elles s’entrainent quotidiennement à travers la ville de Conakry, elles n’ont d’autres espoirs aujourd’hui que le football rien que celui-ci. Vous (FEGUIFOOT MINISTERE DES SPORTS) devez penser fidèlement à ces filles qui sont sous les regards en chien de faïence des parents à la maison.
Vivement le football féminin
Hamidou Lebanks BANGOURA :
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