Alors que le championnat guinéen de Ligue 1 s’apprête à débuter le 9 janvier, les joueurs du club SOAR Académie redoublent d’efforts pour peaufiner leur préparation physique. Leur détermination est indéniable, mais les conditions dans lesquelles ils s’entraînent laissent à désirer, par manque d’infrastructures sportives dans le pays.
Sur le cas de ce club qui a publié des images, on observe ces jeunes athlètes s’exercer sur une plage jonchée de détritus : déchets plastiques, papiers et autres ordures. Ce cadre insalubre non seulement ternit l’image du paysage côtier, mais constitue également un danger pour la santé des joueurs, qui évoluent pieds nus ou en contact direct avec le sable.
Cette situation soulève une problématique plus large, celui du manque de gestion des espaces publics comme les plages, stades, et l’urgence d’une prise de conscience environnementale. Outre les risques sanitaires pour les sportifs, cette pollution met également en péril l’écosystème marin environnant. Un appel à l’action est nécessaire pour que les autorités locales, ainsi que les responsables du football guinéen, prennent des mesures pour offrir aux joueurs des infrastructures décentes et préserver ces espaces publics précieux.
Par Ibrahima Moudias