Successeur de Kanfory Lapé BANGOURA, le coach français Victor ZVUNKA a paraphé, mardi, un contrat de deux ans au siège du Horoya à Matam. Au lendemain de cette signature, nous avons retrouvé le nouvel entraîneur lors de da première séance de travail au Stade du 28 septembre. – A l’issue de cette première séance, quel […]
Successeur de Kanfory Lapé BANGOURA, le coach français Victor ZVUNKA a paraphé, mardi, un contrat de deux ans au siège du Horoya à Matam. Au lendemain de cette signature, nous avons retrouvé le nouvel entraîneur lors de da première séance de travail au Stade du 28 septembre.
– A l’issue de cette première séance, quel est votre sentiment?
Ça fait deux jours que je regarde le groupe, pour voir comment les joueurs s’entrainent, comment ça se passe. Aujourd’hui, j’ai adressé une critique et fait la connaissance du groupe. Puis je suis directement descendu sur le terrain pour diriger ma première séance. En leur adressant quelques conseils, j’ai pu voir qu’ils étaient tous à l’écoute, c’est encourageant. Mais il reste à réaliser un gros travail technique, en particulier travailler la sérénité devant les buts pour permettre de marquer très vite dans les rencontres.
– Pourquoi avez-vous accepté d’entraîner un club guinéen ?
C’est la renommée d’un club qui est intéressante pour un entraîneur. Et son projet. Je pense que le président SOUARE fait de gros effort en termes d’investissement pour la progression du club, pour aider le Horoya à gagner des trophées. Tous ces aspects m’ont conduit à saisir l’offre .Il y a aussi des joueurs de qualité, il faut les faire progresser. Les jeunes Guinéens ont du talent qu’il faut promouvoir. Luis Fernandez s’occupe de l’équipe nationale, donc je crois qu’il y a un gros potentiel dans ce pays…
– Avez-vous une connaissance du football africain, mais surtout guinéen ?
Non, je n’avais pas de connaissance concrète du football africain. Je l’ai connu uniquement grâce aux joueurs que j’ai entraînés en France, les quelques matchs que j’ai vus à la télé, à savoir les rencontres de la CAN, ou des matchs de qualification. Mais le championnat africain non, je suivais moins le championnat guinéen par ce qu’il était amateur dans le passé,
– Avec vous qu’est-ce qui va changer au Horoya AC ?
Mon expérience avec les joueurs africains que j’ai coachés en Europe me donne une idée de ce que je dois travailler, entre autres la technique collective, la tactique, l’agressivité, le calme sur le plan de jeu. J’userai de tous mes efforts pour faire profiter mes jeunes joueurs de mon expérience, en vue de permettre au Horoya d’être plus dur à jouer tant sur le plan local qu’international
– En regardant l’effectif, qu’est-ce qui vous manque pour affronter les grosses cylindrées du continent ?
L’effectif actuel n’est pas au complet à cause du regroupement de l’équipe locale pour le CHAN 2016 au Rwanda. Cette équipe a commencé les entraînements, c’est très difficile d’avoir une opinion globale. J’espère que d’ici un mois tout le monde sera avec moi pour bien préparer les préliminaires de la Ligue africaine des champions. Mais je suis en train de regarder nos points faibles pour faire appel à des renforts à des postes précis.
– Votre appréciation sur le staff ?
C’est un bon staff, avec un adjoint qui a le « savoir local ». Le préparateur physique, lui, a une connaissance large sur l’Afrique pour faire l’entrainement et tout, donc c’est facile pour lui. Et pour moi ça va me permettre de me reposer un peu sur lui par ce qu’il connaît bien les comportements, ce qu’il faut travailler sur le plan physique. On va pouvoir travailler efficacement, chacun au bénéfice de l’autre. Et au profit du club.
Avec : horoyaac.com