Le football guinéen entrait dans une nouvelle phase de son histoire le 4 Novembre 2015 à travers la mise en place de la ligue professionnelle de football. Depuis, nombreux sont les guinéens qui apprécient l’initiative et d’autres par contre y voient d’un autre œil plus critique du fait que le pays soit en déficit infrastructurel, plutôt il fallait penser à remédier ce manque d’infrastructure sportive.
A cet effet l’ancienne vedette du syli national et ex- ministre des sports de la guinée à l’occurrence Elhadj Aboubacar “Titi“ Camara a dans une interview accordée à notre confrère d’africaguinee.com, déclaré ceci :
« Cela fait un bout de temps que le football amateur attendait ce temps. Je pense que c’est une bonne chose que le football guinéen se dote d’infrastructures et passe en semi-professionnel. C’est une bonne chose pour les acteurs et les dirigeants. Je pense que si nous voulons avoir le même niveau que les autres écuries du continent, c’est un passage obligé que l’on passe à ce niveau de la compétition. Je crois qu’aussi c’est une des exigences de la Confédération Africaine de Football (CAF), c’est quand même une bonne chose pour le football guinéen ».
Après avoir apprécié cette initiative au départ, l’ancien homme du terrain dénonce tout de même la retrouvaille des présidents de club à la tête du bureau de ladite ligue professionnelle: « C’est le seul pays, où moi je vois des présidents qui sont engagés dans le championnat local et qui se retrouvent dans un bureau exécutif d’une ligue ou d’une fédération. Je ne trouve pas ça bien, même s’ils apportent un plus pour le football guinéen et surtout pour les jeunes. Mais, par exemple si moi demain je devais compétir à ce niveau de la compétition, je me verrais mal, compétir sur le terrain avec des équipes dont les présidents sont à la tête de cette ligue. Dans tout le pays, les gens sont entrain d’observer cet état de fait, mais personne ne lève le petit doigt (…). Quand il y aura des complications on s’en prendra à nous-mêmes. C’est anormal qu’un président de Club, se retrouve à la tête d’une structure dirigeante du foot national ». Dénonce t-il Titi Camara.
Au lendemain de sa retraite internationale Elhadji Aboubacar Camara affectueusement surnommé Titi s’occupe de son académie avec ses jeunes talents qui s’entrainent au stade annexe 3 fois dans la semaine.
Hamidou Lebanks Bangoura: