Le Wakriya AC traverse une période difficile en ce début de saison, et son entraîneur, Mandjou Diallo, a décidé de jeter l’éponge après seulement cinq journées de championnat. La défaite (2-0) contre l’AS Kaloum, son ancien club, ce mercredi 5 février à Conakry, a marqué la fin de son aventure avec l’équipe de Boké. Mais cette décision est-elle une réaction à cet échec particulier ou le résultat d’un bilan global inquiétant ?
Une mission qui tourne court
Recruté en mai 2024 pour stabiliser le Wakriya et l’éloigner de la zone de relégation, Mandjou Diallo n’a pas réussi à insuffler la dynamique espérée. Après cinq journées de championnat, le club ne compte que trois points sur quinze possibles, un bilan alarmant pour une équipe qui espérait un renouveau. L’absence de victoires et l’inefficacité offensive ont certainement pesé sur la décision du technicien guinéen.
Une défaite symbolique contre l’ASK ?
Si les mauvais résultats du Wakriya justifient en grande partie cette démission, le timing interroge. Perdre contre l’AS Kaloum, le club qu’il avait quitté l’an dernier, a pu être un coup dur personnel pour Mandjou Diallo. La pression était grande face à son ancienne équipe, et cette défaite pourrait avoir été l’élément déclencheur d’un choix déjà en réflexion.
Un départ précipité ou inévitable ?
Dans l’histoire récente du Wakriya, rares sont les entraîneurs qui ont bénéficié d’un temps long pour redresser l’équipe. La situation actuelle du club et la frustration des dirigeants pourraient aussi expliquer cette séparation rapide.
Reste à savoir si le Wakriya saura rebondir après ce départ ou s’il s’enfoncera davantage dans la crise.
Le club doit désormais se tourner vers un nouvel entraîneur capable de redonner confiance à une équipe en quête de repères.