Après le point du nul arraché dimanche par ses poulains au Zimbabwe (1- 1), en match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), le technicien français du Syli national, Luis Fernandez, a fait face aux envoyés spéciaux des médias guinéens pour son analyse sommaire de son match.
A défaut de la victoire, le sélectionneur du Syli est content du nul arraché à Harare. « C’est un bon point, un point acquis ave solidarité et un bon état d’esprit. On a beaucoup subi. Mais on était face à une équipe de Zimbabwe qui venait de gagner au Malawi. Nous, on devait faire un match avec toutes les mésaventures que nous vivons depuis un temps. Je suis content parce que ce point a été arraché avec un état d’esprit et la solidarité. On sentait l’unité du groupe. J’ai aimé les garçons. Maintenant, il faudra travailler et préparer le prochain match. Il faut garder la confiance. Je pense que les supporteurs guinéens doivent être fiers de leur équipe parce que même s’ils n’ont pas beaucoup montré dans le jeu, ils ont affiché par contre autant de solidarité. Ils savent se battre et s’accrocher. Ils ne vont rien lâcher maintenant. Il nous a manqué le terrain parce que jouer sur le synthétique, ce n’est pas un terrain sur lequel on s’est habitué. Nous n’avons eu un entrainement à Johannesburg. On n’a pas pu bien travailler. Il y a des garçons qui se blessent, d’autres sont absents. On a du se préparer comme on a fait mais je pense que c’est un bon point parce que nous avions en face une bonne équipe. Elle est solide. J’apprécie certains éléments du groupe. On est content de repartir avec un point. C’est un bon point pour le futur. Je suis content de repartir avec un point. On peut toujours apporter la qualité technique. Si vous pensez à certains, moi je pense à Naby Keita, Kevin Constant, Ibrahima Conté… Les autres, je préfère ne plus en parler. Je dis que Mme la ministre des sports a été remarquable, je lui transmets mes amitiés parce qu’elle a encouragé ces garçons pour avoir un état de solidarité. Aujourd’hui, ils ont répondu aux attentes. C’est pourquoi nous sommes contents de ramener un point. Il faut que les garçons apprennent à travailler dessus. On pourra grandir, progresser. Après, on a des enfants de vingt ans, des joueurs qui n’ont pas d’expérience nécessaire. C’est pourquoi, il est important de travailler dessus », a-t-il martelé.
Après deux journées de confrontation dans le Groupe L, l’étonnant Swaziland et le Zimbabwe sont co-leaders avec quatre points chacun devant le Syli et le Malawi, un point.
En mars 2016, au compte de la troisième journée, la Guinée accueillera le Malawi au Maroc, alors que le Zimbabwe fera un déplacement au Swaziland pour la place de leader.